Question 15
SI UNE PERSONNE VENAIT À ROMPRE LE JEÛNE DE RAMADAN, SANS POUR AUTANT CONTESTER SA LÉGITIMITÉ, COMMENT LA JUGERAIT-ON ?
Réponse de la Question 15
Celui qui a rompu son jeûne sans motif valable durant le mois du Ramadan, a certes commis un des plus grands péchés, mais ne devient pas mécréant par son acte, selon le plus authentique des avis de savants.
Il a en effet une obligation de repentance et de rattrapage des jours de jeûne qu’il avait délaissé.
Beaucoup de textes démontrent que le délaissement du jeûne du Ramadan n’est pas une grande mécréante, dès-lors que la personne n’a pas contesté légitimité mais, l’a fait par laxisme et négligence.
S’il retarde ce jeûne jusqu’à un autre mois du Ramadan sans raison légiférée, il aura à le rattraper et donner à chaque jour, en compensation, un repas au nécessiteux comme nous l’avions dit dans la réponse No 17.
Il est ainsi lorsqu’il délaisse la Zakat al mal ou le pèlerinage sans pour autant contester sa légitimité. Sauf que pour la Zakat al mal, il aura le devoir de rattraper le nombre d’années qu’il avait délaissé, accomplir le pèlerinage et faire une sincère repentance à cause de sa négligence et sa tergiversation (de ces fondamentaux de la religion).
L’ensemble des textes justifient la non mécréance de celui qui délaisse ces piliers ou l’un d’eux, sans contestation de leur légitimité. Le hadith de la Zakat al mal qui informe l’accès de celui qui ne donnait pas la Zakat al mal, au paradis ou à l’enfer, après avoir été châtié avec ses propres biens, (justifie que celui-ci n’est pas un vrai mécréant, et que s’il l’était , il ne lui aurait pas été possible d’accéder au paradis après son châtiment car, un vrai mécréant est interdit de paradis) .
>> Soutenez nos Actions pour Ramandan en Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Niger, Togo)
“Celui qui donne de quoi rompre le jeûne à un jeûneur, Aura L’équivalent De Sa Récompense, Sans Que Cela Ne Réduise En Rien De La Récompense Du Jeûneur“
Rapporté Par Tirmidhy.